lundi 29 novembre 2010

Buckingham et la Basse-Lièvre pourraient avoir leur coop santé

29 novembre 2010

Un groupe de la région a entrepris un sondage afin de connaître l'opinion des Buckinois sur ce projet. Selon le secrétaire provisoire du comité, Carl Yank, 15 000 des 50 000 résidants de la région n'ont pas de médecin de famille. « Nous ne sommes pas encore en situation de crise, mais nous avons tout de même perdu cinq médecins au cours des deux dernières années et nous savons que d'autres prendront leur retraite au cours des prochaines années. Il faut donc agir maintenant et nous pensons qu'en créant une coop santé, on pourrait attirer des médecins chez nous », a déclaré M. Yank. Lire la suite.

vendredi 29 octobre 2010

Coopératives de soins de santé sous enquête

Les médecins payent pour les « flous », déplore la FMOQ


Justine mercier, Le Droit, 29 Octobre 2010

Le Dr Marcel Guilbault, représentant régional de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ), ne mâche pas ses mots lorsque vient le temps de parler de l'enquête en cours à la Régie de l'assurance-maladie du Québec (RAMQ) sur les frais annuels imposés par certaines coopératives de soins de santé. Lire la suite.

jeudi 21 octobre 2010

De l'avenir pour les coops de santé

(Rimouski) Depuis cinq ans, une quarantaine de coopératives de santé ont été créées au Québec. Une voie d'avenir, selon Hélène Simard, présidente-directrice générale du Conseil québécois de la coopération et de la mutualité. Lire la suite.

jeudi 14 octobre 2010

La Coop santé de Gracefield fermera ses portes

C'est qu'a annoncé, hier, le président de la coopérative, Ron Laflamme. M. Laflamme a indiqué que la coop santé n'a pas les revenus nécessaires pour payer l'hypothèque de l'édifice qu'elle a acheté afin d'abriter les quatre médecins qui ont accepté de travailler à Gracefield. Face à des dettes de 180 000 $, et incapable de convaincre ses membres de payer une cotisation annuelle de 40 $, (en plus de la part sociale de 50 $) la coop santé devra donc être dissoute et c'est ce que le conseil d'administration va proposer lors de la réunion du 25 octobre prochain. Lire la suite.

jeudi 30 septembre 2010

À l'échelle humaine - Émission du jeudi 30 septembre 2010 (Radio-Montréal CIBL101.5)

La semaine dernière, quelques cas de coopérative de santé ont été présentés dans les médias. On a tenté de démontrer que certaines coopératives opèrent dans une logique marchande et à but lucratif à l’instar des cliniques privées « sous la tutelle » des compagnies pharmaceutiques ou des grandes surfaces. Alors que la cotisation à une coopérative demeure volontaire, vise à soutenir la finalité sociale et qu’elle ne doit pas être un frein à l’accessibilité et l’universalité des soins de santé, la lumière sur le sujet permet de soulever des enjeux majeurs. Chose certaine, les coopératives de santé sont supposées être à l’antipode de la logique marchande, notamment en matière de santé. Et de telles initiatives issues des communautés partout au Québec ont démontré qu’elles permettent aux citoyens d’être partie prenante au processus de mise en oeuvre des services de santé. Tout le contraire des « one stop shopping» où c’est une compagnie à intérêt privé et lucratif qui régule la pratique médicale d’une communauté. Lire et écouter la suite du reportage.

mercredi 22 septembre 2010

Maladresses et dérapages dans les coopératives de santé

Des privilèges réservés aux membres suscitent la réflexion au ministère de la Santé

Le Devoir, 22 septembre 2010
La coopérative de santé est un atout pour l'accès au système de santé, particulièrement dans les communautés éloignées. Mais la formule peut aussi donner lieu à des maladresses, voire des dérapages, spécialement dans les grands centres où de récentes initiatives sont remises en question par les citoyens, mais aussi par le ministre de la Santé, Yves Bolduc. Lire la suite.

mardi 21 septembre 2010

Coopérative de santé - Maisonneuve en direct - Émission du 21 septembre 2010

Le risque de perdre son médecin ou de ne pas avoir accès à un médecin de famille est une réalité pour ceux qui ne désirent pas payer l'adhésion à la coopérative de santé à laquelle se joint leur médecin. Écouter la tribune de Maisonneuve en direct.

Frais médicaux - Émission La Facture (Radio-Canada) du 21 septembre 2010

La grave pénurie de médecins de famille que connaît le Québec est en train de créer un véritable marché de la santé. Partout dans la province, des cliniques exigent maintenant des frais pour avoir accès à un médecin de famille. Ce marché a créé de véritables niches où l'on offre un « produit » adapté à toutes les bourses. Lire et écouter le reportage.

mercredi 21 avril 2010

Les coopératives de santé sous la loupe


Mathieu Perreault
La Presse, 23 avril 2010


Il s'agit de cliniques médicales qui offrent un accès amélioré aux médecins pour leurs membres, surtout en région.S'agit-il d'un exemple de médecine privée? «La moitié des coopératives de santé demandent des frais annuels d'environ 100$ à leurs membres», explique François Marchand, d'Action-Santé Outaouais, engagée dans la formation de coopératives de santé et de services infirmiers à domicile. Lire la suite

mercredi 14 avril 2010

Les coopératives de santé au Québec, une prise en charge par le local.


PAR MATTHIEU ROY  AVRIL 8, 2010 ⋅ Oikos blogue

mercredi 10 février 2010

La coop santé d'Aylmer a besoin d'argent

Le Droit
Actualités, mercredi, 16 décembre 2009, p. 8

Thériault, Charles

La Coopérative santé d'Aylmer exigera des frais annuels de 100$ par membre car ses revenus actuels ne suffisent plus.

Le président du conseil d'administration de la coopérative, Louis Simard, a annoncé hier que les membres devront payer des frais annuels à partir de 2010. Créée il y a six ans pour freiner l'exode des médecins d'Aylmer, la coopérative de santé regroupe 9500 sociétaires qui payaient une part sociale de 50$ pour devenir membres. La coopérative a acheté une ancienne clinique médicale située à quelques mètres de l'église Saint-Paul et elle a réussi à embaucher neuf médecins. "Il n'y avait plus que deux médecins à Aylmer, pour une population de quelque 40000 personnes et nous risquions de les perdre eux aussi. Nous n'avions qu'une seule infirmière et maintenant nous en avons trois et nous avons aussi remplacé certaines pièces d'équipement", a expliqué M.Simard.

Agrandir ou déménager

Mais la coopérative de santé est maintenant à l'étroit dans ses locaux. Ses dirigeants songent donc à vendre l'édifice pour louer des locaux ailleurs ou à agrandir et rénover le bâtiment afin qu'il réponde aux normes modernes. Selon le DrAlain Millette, directeur médical de la coop santé, les salles d'examens sont trop petites et il n'y a pas assez d'espace pour accueillir de nouveaux médecins. De plus, l'édifice n'est pas doté d'une rampe, ce qui complique l'accès des personnes handicapées et des patients transportés en civière. "Si on veut attirer les jeunes médecins, il nous faut des installations modernes. Ici, c'est un édifice qui a 35 ans et qui ne répond pas aux normes modernes", a fait valoir le docteur Millette.

Déficit annuel de 100000$

Les projets d'agrandissement et de rénovation ne sont pas la seule raison de l'imposition d'un tarif annuel de 100$. Paul Simard a aussi indiqué que les coûts actuels d'exploitation sont plus élevés que les revenus ce qui oblige les administrateurs à utiliser les cotisations des membres, pour éponger le déficit d'exploitation qui est de 100000$ par année. "À ce rythme, nous ne pourrions pas tenir longtemps alors c'est la raison pour laquelle nous demandons cette contribution à nos membres. Il y aura toutefois un tarif familial et les personnes qui sont vraiment dans le besoin pourront obtenir une aide financière afin de payer le tarif annuel", a-t-il ajouté.

La Coopérative de santé d'Aylmer gère un budget annuel de 1,3 million$.

Ctheriault@ledroit.com

Coop Santé de Cantley: Mais quelle controverse?

Le Droit
Forum, samedi, 26 décembre 2009, p. 20

Le lundi 21 décembre 2009, les membres de la Coopérative de solidarité en soins de santé de Cantley invitaient les journalistes pour l'inauguration des nouveaux locaux au 47 du chemin Ste-Élisabeth. Une toute petite clinique médicale, une réalisation concrète, une réponse à un besoin, le résultat du travail de nombreux bénévoles et ce, depuis plus de deux ans.

Nous étions heureux de partager une bonne nouvelle, le couronnement de nombreux efforts et la preuve de l'accomplissement d'une communauté qui décide d'agir pour le bien-être de tous.

Mardi matin, quelle surprise, un refroidissement certain! Notre belle nouvelle devient de la CONTROVERSE? Nous le cherchons toujours, ce climat de controverse qui aurait prévalu lors de notre rencontre avec le journaliste du journal LeDroit.

L'article produit a transformé une bonne nouvelle en situation qui CRÉE L'INQUIÉTUDE.

Loin de nous l'idée de limiter l'universalité des soins de santé: au contraire, nous voulons offrir des services préventifs et curatifs à l'ensemble de la population. Nous ne voulons pas ajouter des arguments au débat sur la qualité de notre système de santé, nous voulons simplement démontrer que lorsqu'une communauté le veut, des citoyens engagés peuvent réaliser de beaux projets.

Quel type de journalisme favorisez-vous? Celui qui rapporte des faits ou celui qui aime nourrir le public de titres qui suscitent la vision négative des situations en oubliant de souligner la partie positive? Nous reconnaissons qu'un journaliste a tous les droits sur son article, mais nous aurions apprécié que l'essence de notre message ne soit pas modifiée.

Toute une déception!

Avons-nous été naïfs, trop confiants de penser que la nouvelle serait reçue telle que nous voulions la partager?

Nous nous demandons comment faire connaître les bonnes nouvelles à la population si ce n'est plus possible par le biais de votre journal.

Il n'en demeure pas moins que nous sommes fiers de nos accomplissements et n'entendons pas baisser les bras; nous poursuivrons dans une attitude POSITIVE car nous croyons au pouvoir de la solidarité.

Recevez nos salutations,
Les membres du Conseil d'administration de la Coop de santé de Cantley

RÉPONSE DU JOURNALISTE

La question des frais annuels de 50$ que votre coopérative impose à ses membres suscite effectivement une controverse au Québec. Le ministre de la Santé, Yves Bolduc, s'en est d'ailleurs inquiété publiquement. Son ministère a même songé à interdire les frais annuels de peur qu'ils ne limitent l'universalité des soins de santé.

L'inquiétude du ministre ne s'est pas dissipée, loin de là, comme en fait état la porte-parole du ministre cité dans mon article. J'ai d'ailleurs pris soin de recueillir la réaction de votre président à ce sujet et de la rapporter dans mon article. Quant au message que vous avez voulu livrer lors de votre conférence de presse, il se trouve aussi dans le texte. Mon travail journalistique ne se limite pas à rapporter le message que vous souhaitez véhiculer, mais à le replacer dans son contexte.

Patrick Duquette

Controverse à la coop santé de Cantley: Les frais annuels créent l'inquiétude

Le Droit
Actualités, mardi, 22 décembre 2009, p. 4

Duquette, Patrick

La nouvelle coopérative de santé de Cantley ouvre à peine ses portes qu'elle plonge déjà au coeur d'une controverse en raison des frais annuels imposés à ses patients.

Installée dans un presbytère, au 47, chemin Sainte-Élizabeth, la coopérative santé ouvre une fois par semaine, le mercredi, et compte déjà 1200 membres.

Pour être membre, il faut payer une part sociale de 50$, en plus de frais annuels de 50$ pour couvrir les frais de chauffage, d'électricité, de téléphone et autres.

Or, l'imposition de ce type de frais annuels agace le ministre de la Santé, Yves Bolduc, qui y voit une menace au principe de l'universalité des soins.

Déjà en 2008, le ministre avait émis certaines préoccupations lors de l'ouverture d'une nouvelle coopérative de santé familiale sur le boulevard Gréber, à Gatineau, où des frais de 100$ donnaient un accès prioritaire à un médecin.

Depuis, le gouvernement Charest a songé à interdire l'imposition de frais annuels dans les coopératives de santé. "Ce ne doit pas être une contribution qui permet d'accéder ou non à un médecin", résume Marie-Ève Bédard, du cabinet du ministre Bolduc.

Le cadre législatif actuel ne permet toutefois pas au ministère de vérifier ce qu'il en est vraiment sur le terrain, reconnaît-elle. "Qu'arrive-t-il aux gens qui ne paient pas? Est-ce que les gens qui ne sont pas membres peuvent avoir accès au médecin au même titre que ceux qui sont membres?"

Le président de la coopérative de santé de Cantley, Claude Hébert, est catégorique à ce sujet. "À la clinique, les gens entrent, qu'ils soient membres ou pas membres. Mais, pour les membres, on est en train de faire toutes sortes d'arrangements particuliers."

M.Hébert assure qu'il sera possible à n'importe qui de consulter un médecin pour tous les soins de santé remboursés par l'assurance-maladie du Québec: examens médicaux, prescriptions de médicaments ou références à des spécialistes.

Les privilèges des membres toucheront davantage l'accès à des conférences sur le diabète ou la bonne alimentation, par exemple. "On suit à la lettre la loi qui dit que c'est pour tout le grand public", affirme Claude Hébert.

Il a fallu deux ans au conseil d'administration de la nouvelle coopérative de santé de Cantley pour recruter 1200 membres et convaincre un médecin à la retraite, le DrBernard Gélinas, de venir y faire des consultations une fois par semaine, tous les mercredis.

Le DrGélinas verra tous les patients qui se présenteront, membres ou non membres, affirme Claude Hébert, selon le principe du premier arrivé, premier servi.

Pour l'heure, la coopérative s'est installée au rez-de-chaussée d'un ancien presbytère. La coopérative espère recruter d'autres médecins et déménager, l'été prochain, dans un nouvel édifice commercial situé près de l'hôtel de ville, sur la route 307. À mesure que la coopérative prendra son essor, certaines plages horaires pourront être réservées exclusivement aux membres.

"À la coop santé d'Aylmer, dans l'après-midi, des plages sont accessibles seulement aux membres qui ont des urgences. Mais, le matin, c'est premier arrivé, premier servi. On regarde ce modèle-là", dit M.Hébert.

Au ministère de la Santé, on assure ne pas être contre l'apparition de plus en plus fréquente des coopératives de santé. "C'est franchement un modèle face auquel on n'est pas contre. Là où il y a un problème, c'est quand on diminue l'accessibilité aux soins par rapport à une charge qui est exigée", dit MmeBédard.

Pduquette@ledroit.com